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Scolies
9 mars 2012

CLV

Mettons à la fin de presque tous les chapitres de métaphysique les deux lettres des juges romains quand ils n'entendaient pas une cause : N.L., non liquet, cela n'est pas clair.

– Voltaire

sandre13

Je suis content : ce soir, avant de me coucher, j'ai découvert une nouvelle expression, qui, sans doute, me servira très régulièrement et pendant peut-être toute ma vie. Ayant l'habitude d'écrire sur mes livres, et me retrouvant presque tous les jours à tenter de déchiffrer des propos obscurs, je pourrai avec une extrême facilité marquer mon mécontentement devant ces eaux troubles où les universitaires s'efforcent vainement de pêcher de gros poissons avant de tomber lamentablement dans cette eau désagréable. À moi-même également : toujours sentir le risque du non liquet, toujours voir ce sceau se préparant à s'écraser sur-moi, pour me prévenir de ce vice que je honnis de toutes mes forces.

Petite illustration pour inaugurer ce nouveau tampon, avec une phrase pour le moins remarquable d'Heidegger qui est soi-disant une traduction d'un vers de Parménide : "Il est d'usage : ainsi le laisser être posé-devant, prendre en garde aussi : l'étant étant". N.L ! N.L ! NON LIQUET, papy Heidi, NON LIQUET !

 

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